Halloween oblige, il fallait à tout prix parler de Carrion, un metroid-like polonais développé par Phobia Game Studio et édité par Devolver Digital. Prévu pour le 1er juin 2020, ce jeu indé vous permet d’être le Mal, l’Horreur de vos pires cauchemars. Il est donc le parfait candidat pour devenir la catharsis vidéoludique de l’année prochaine : outil indispensable après une dure journée de labeur à vous enguirlander avec votre boss.
En effet, incarner un alien aux tentacules absolument dégueulasses est désormais une réalité et vos victimes vont pouvoir vous bénir de frousse. Enfermé dans un complexe militaire, votre abomination va manifestement pouvoir évoluer et acquérir des aptitudes au diapason de votre boucherie. Dès lors, saccager à la volée la ferraille et semer la panique chez les humanoïdes devient rapidement une seconde nature et croyez-moi, vous allez en abuser et en jouir jusqu’à la lie.
À l’évidence, vous allez devoir absorber de la chair organique, pour accumuler la biomasse qui vous permettra d’être plus résistant face aux ennemis et notamment d’accéder à des capacités supérieures. Par exemple, c’est en buvant un liquide jaunâtre hautement toxique que vous pourrez acquérir plus de points de vie et bénéficier ipso facto d’un skill amélioré. On peut citer en particulier la compétence Dash qui vous octroiera la possibilité de faire sauter les obstacles spécifiques, qui ont la fâcheuse habitude d’obstruer les nombreux boyaux de votre labyrinthe. A contrario, cela vous obligera à perdre de la biomasse si vous souhaitez retrouver votre maîtrise précédente. Malin. De même, on imagine très bien la mécanique exploratoire qui va s’accompagner d’une bonne dose de backtracking pour découvrir les checkpoints et perks salvateurs de votre périple monstrueux.
Une démo est disponible sur Steam jusqu’au 2 novembre pour que vous puissiez tester la bête. Comptez environ une vingtaine de minutes pour boucler en profondeur cette Sneak Peek Build. Une fois que vous aurez domestiqué le déplacement de votre bestiole, soyez vigilant : on a parfois tendance à se perdre rapidement en l’absence d’une carte. Cependant, ne soyez pas si sévère avec cette alpha, car les problématiques de prédation sont plutôt drôle, du style : dois-je garder en réserve quelques humains pour pouvoir affronter ces deux tourelles belliqueuses ou faut-il que je retourne au dernier checkpoint me remplir la panse de biomasse ? Vaste dilemme.
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