Après avoir galvanisé les foules l’été dernier, Cyberpunk 2077 continue d’impressionner en batifolant (notamment à l’E3 2019) dans la cour des jeux les plus attendus depuis deux ans. Développé par l’éditeur polonais CD PROJEKT, l’action RPG futuriste en vue subjective est d’ores et déjà disponible en précommande. Néanmoins, il faudra patienter d’ici là, car il ne sortira pas avant septembre 2020. Fébriles, vous hésitez donc à céder à l’appel de la précommande ? Voici donc quelques raisons de vous faire craquer lamentablement.
1. Nouvelle franchise cyberpunk à se mettre sous la dent
Avec un E3 2019 assez avare de nouvelles franchises, Cyberpunk 2077 s’affiche comme le jeu incontournable de cette année 2019. Inspiré du jeu de rôle sur table Cyberpunk 2020, il propose un macrocosme spectaculaire s’émancipant façon 2077 de l’univers «vieillot» du JDR papier. Pour ceux qui ne connaissent pas la teneur dystopique de la création de Mike Pondsmith, les scénarios se déroulent traditionnellement dans un futur proche particulièrement sombre et glauque où des hacker usent de leurs compétences informatiques pour accomplir diverses missions pour le compte de factions mafieuses ou gouvernementales. Un monde plutôt binaire en termes de classes sociales ou ultras riches et pauvres cohabitent dans un contexte dominé par les très froides et riches megacorporations : des organisations bien souvent plus puissantes que les états eux-même.
Par ailleurs, tout ce beau monde se veut résolument transhumaniste : les implants cybernétiques sont légion et permettent aux opérateurs d’augmenter leurs aptitudes. Cyberpunk 2077 reprend donc avec brio les fondations de Cyberpunk 2020 en se produisant aussi dans la mégapole de Night City. Située en Californie, la métropole se compose de six quartiers : le centre-ville des corpos (commerces et centres d’activités des entreprises), Watson une circonscription croulante habitée par des immigrés, Westbrook le secteur des élites, la banlieue de Heywood opulente et mafieuse, Pacifica aux bas fonds peu fréquentables et Santo Domingo le district industriel. De même, à l’extérieur de la mégaville, les Badlands, peuvent être à priori parcourus. En outre, CD-PROJECKT annonce qu’un grand nombre de complexes peuvent être arpentés et que l’on en aura surement pour ses pépètes en termes d’exploration et de quêtes.
2. Au vu des vidéos de présentation le potentiel semble extraordinaire
Il faut se l’avouez depuis l’E3 2018, les 40 minutes de gameplay de Cyberpunk 2077 étaient une sacrée prouesse technologique. On aurait même tendance à se dire que techniquement, beaucoup de R&D ont du être nécessaire pour répondre à un titre aussi ambitieux qui ne pointera pas le but de son nez avant le 16 avril de l’année prochaine. Quelques news glanées à l’E3 2019 permettent maintenant d’en savoir un peu plus : la date de sortie du jeu, la présence surprise de Keanu Reeves en tant que personnage dans le jeu, et une vidéo d’une heure projetée aux médias met en avant V combattant les Animals un gang pour le compte d’une faction rivale dans le district de Pacifica. A noter également que CD PROJEKT, s’allie avec Refused pour donner vie au groupe emblématique SAMURAI dans Cyberpunk 2077 par le biais d’un premier titre qui fracasse : Chippin’ In.
3. 100% de vos pépètes (sur GOG) iront dans la caisse d’un éditeur plébiscité par les joueurs
Bon vous l’avez quand même compris, GOG Sp. z o.o. fait partie du groupe CD PROJEKT qui fait face depuis un an a des résultats en baisse. Le studio polonais accuse en effet une perte d’environ 23,5 millions d’euros en 2018 et d’un bénéfice net en baisse, passant de 46,9 millions d’euros à 25,6 millions en 2017. Les conséquences sur 2019 ne se font guère attendre : licenciements économiques en février d’une douzaine de personnes, et abandon des prix équitablees qui rognaient la marge bénéficiaire de l’éditeur polonais qui sans cette dernière se retrouvait à fournir des jeux dématérialisés à perte. Les ventes décevantes de GWENT et Thronebreaker n’aidant pas, l’éditeur n’a donc plus vraiment le loisir de se louper. Le mot d’ordre est donc donné. Il s’agit de tout miser sur leur nouvelle franchise à grand renfort de R&D pour frapper fort, ce qui est dans la circonstance, un choix somme toute logique.
Dès lors, précommander le jeu sur leur plateforme est un moyen d’épauler un éditeur encore très respecté des joueurs (malgré un crunch du studio de plus en plus marqué). Mais peut-être qu’il faut encore vous convaincre. Soyons donc joueur. Alors au hasard… Une foule de jeux rétro remis sur pied et sans DRM ? C’est eux. Des traductions obscures de RPG pour les pays de l’Est (coucou Baldur’s Gate en hongrois, tchèque et polonais) ? C’est encore eux. Bon OK, vous allez me dire que vous vous en foutez, ce que je peux à priori entendre. Je me reprends donc : produire avec intelligence la série The Witcher à partir de l’univers livresque de Andrzej Sapkowski ? Ils l’ont fait et par trois fois (oui oui) et sans se louper. Juste pour cela, mon rapport à l’étonnement de ces coyotes buveurs de vodka est une soupe de louanges fichtrement exagérées proche de la transgression déontologique. Un véritable scandale.
Genre : RPG | Développeur : CD PROJEKT RED
Site officiel : https://www.cyberpunk.net/
Date de sortie : 17 septembre 2020 | Plateformes : PC, PS4, XBOX ONE
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