Pendant que tout le monde se rue comme des forcenés sur la PS5 sortie aujourd’hui, intéressons-nous plutôt à une autre facette de l’actualité du pays du soleil levant, celle d’Unreal Life, un jeu d’aventure indépendant assez chouette, qui vient de faire son apparition sur PC et Switch.
À la lecture du dossier de presse, Unreal Life, m’a tout de suite fait penser à Ghost Trick : Phantom Detective révélé il y a de cela une dizaine d’années sur Nintendo DS. En outre, je ne vous cacherais point qu’Unreal Life m’a directement tapé dans l’œil avec ses pixels mignons, son gameplay accrocheur (type Point & Click) et sa musique envoûtante. Et journalisme total oblige, j’ai même poussé le vice à ressortir le jeu de Shu Takumi (le concepteur de Phoenix Wright : Attorney), soufflant sur la poussière d’un titre que je n’avais pas touché depuis un sacré bout de temps. Dans l’intervalle, je découvre également que cette franchise fait partie des cinq premières influences de Hako Seikatsu, l’unique développeur d’Unreal Life, au côté d’autres références comme GRIS et Bugtronica.
Indubitablement, cela s’en ressent sur l’ambiance atmosphérique qui se dégage d’Unreal Life, ainsi que les énigmes sous forme de manipulation d’objets et de compétences combinées (vous serez aidé par un étrange feu de circulation doué de parole), qui ne sont pas sans rappeler l’univers déroutant de Ghost Trick. Alors certes, ici, pas de possibilité de converser avec les morts pour changer le destin de ces derniers, car votre avatar amnésique, a déjà fort à faire pour se remémorer de quoi que ce soit, et ne reconnaît vaguement qu’un seul nom : « Miss Sakura ». Pourtant, le pouvoir de Hal (l’héroïne du jeu) exploite de manière similaire la thématique de la réminiscence par sa capacité unique à « lire » les choses et d’en extraire ainsi ses plus infimes souvenirs. Une aptitude bien pratique, qui propose au joueur une grille de lecture sur deux axes (passé et présent), de tous les éléments rencontrés in-game, laissant présager un gameplay suffisamment relevé pour le rendre palpitant.
Vous l’aurez surement compris, à l’heure où j’écris ces lignes, Unreal Life (localisé en anglais et japonais) rassemble suffisamment de caractéristiques pour devenir une expérience fort agréable (mais attendez quand même le test, ne sait-on jamais). Dans tous les cas, vous constaterez que le jeu édité par Room6 (sous le label Yokaze) est enfin disponible pour moins de vingt euros sur PC et Nintendo Switch. Et ça, c’est déjà un bon point pour tous les snobs acariâtres que nous sommes.
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